CHLOÉ BERNARD

CHLOÉ BERNARD

ARTISTE - GRAPHISTE - TATOUEUSE

Chloé Bernard est une artiste pluridisciplinaire œuvrant dans la peinture, le tatouage et le graphisme. Créatrice de mondes colorés adoptant une esthétique surréaliste et nostalgique, ses œuvres transportent ceux qui les contemplent dans des dimensions oniriques. Ses supports de prédilection sont la toile, les murs, et les skateparks, mettant en valeur l’architecture de ces derniers à travers sa peinture.

INTERVIEW

Pour commencer, peux-tu te présenter et nous en dire un peu plus sur ton parcours artistique ?

Je m'appelle Chloé, j'ai 34 ans et je suis une artiste basée à Marseille. J'ai étudié aux beaux-arts là-bas. Je réside au Couvent Levat depuis maintenant 5 ans. En tant qu'artiste multidisciplinaire, je pratique la peinture, le graphisme et le tatouage.

Quelles sont tes principales inspirations artistiques ou des artistes qui t'ont influencé dans ton parcours ?

Mes inspirations se trouvent partout : que ce soit dans des films, à la télévision, des bandes dessinées, des jeux vidéo, dans la culture du skateboard, du street art, ou encore du graffiti.

Comment démarres-tu généralement un nouveau projet artistique ? Peux-tu décrire ton processus créatif ?

Quand je démarre un projet, je l’imagine dans son contexte. Donc cela dépend de si c’est une fresque murale ou une direction artistique. Je m’adapte à ce qu’on me demande , ou bien si c'est complètement libre j’essaie de mettre en images certaines idées. Parfois venant d’inspirations diverses. Je fais des recherches, puis des esquisses à la tablette graphique, puis je les peins. La réalisation d’une œuvre c’est comme faire une musique. Il y a un fond, des temps forts, des silences. Et tout ça ensemble, créer une œuvre.

Comment ton approche artistique a-t-elle évolué au fil du temps ? Y a-t-il eu des moments ou des expériences clés qui ont influencé ton style ou ta vision artistique ?

Avant c’était plus transgressif, j’avais un besoin d’aborder certains sujets , c’était plus figuratif aussi. Mais avec le temps c’est devenu plus abstrait pour laisser une plus grande place à l’interprétation, à un monde onirique, paisible où on peut se balader d’un univers à l’autre au fil des œuvres.  Le tatouage a été décisif dans mon parcours par sa rigueur. J'avais la volonté de faire un design le plus propre, lisible, à l'épreuve du temps.

Quels sont les défis auxquels tu as été confronté en cherchant à diversifier tes techniques et médiums artistiques ?

Les plus grands défis ont été de passer d'une échelle à l’autre. De passer du papier au mur ou du papier la peau. Les fresques et le tattoo ont été des défis énormes aussi .

La fresque m’a appris à prendre du recul, à voir l’œuvre dans son ensemble plus que dans le détail. Ça m’a permis de sortir du cadre, de jouer avec ce qui nous entoure.

Dans ton travail, comment trouves-tu l'équilibre entre l'abstrait et le figuratif ? Y a-t-il une approche que tu privilégies ou qui te passionne particulièrement ?

J’aime l’abstraction, la subjectivité, la place à l’imagination. C’est pour ça que je joue avec les formes et les couleurs, avec des aplats, puis des dégradés qui sont eux-mêmes confrontés à des formes plus ou moins subjectives. J’aime aussi pouvoir utiliser le figuratif quand je veux, ou lorsque je dois représenter une chose de manière plus frontale.

Comment ta propre interprétation des formes que tu crées influence-t-elle le message que tu veux transmettre ?

Selon les gammes que je vais utiliser ou les formes, je peux suggérer tel ou tel univers, telle ou telle époque, ou encore suggérer des émotions. je peux suggérer une atmosphère par exemple spatiale, ou rétro.

Y a-t-il des expériences ou des techniques artistiques que tu envisages d'explorer davantage à l'avenir ? 

J'aimerai continuer à développer ce que je fais et ce à la plus grande échelle possible comme sur des immeubles par exemple, et même sur le plus de supports possibles, que ce soit des murs,  des prints, ou encore des toiles. J’aimerais également développer un aspect immersif dans la réalisation des fresques.

Comment mesures-tu le succès ou l'impact de ton art ? Y a-t-il des retours spécifiques de ton public qui ont été marquants pour toi ?

Les retours sont positifs la plupart du temps. Notamment venant des pratiquants de skate dans les skateparks que je peins. Il faut que la fresque n’entrave pas la lecture de la structure sportive. Je crois que l’empreinte rétro que l’on retrouve dans mon choix des couleurs etc,  parle à beaucoup de gens dans les fresques que je réalise . Ça fait appel à leur souvenirs et les ramène dans une époque qu’ils chérissent.

Quel est l'objectif principal que tu aimerais atteindre à travers ton art ?

J’aimerai mettre de la couleur là où il n’y en a pas. Jouer avec les perspectives et l’architecture pour modifier ou sublimer le quotidien.

Pourquoi as-tu accepté le management d’artiste proposé par Akka Studio ? Quelles sont tes motivations et tes attentes à cet égard ?

C’est primordial pour mon avenir. J’en ai besoin pour développer et professionnaliser le plus la pratique artistique et gagner du temps pour créer. Et, collaborer avec des gens motivés et expérimentés, ne va que m’aider à professionnaliser encore plus. J’ai aussi accepté le management pour apprendre à déléguer, ça me permet de grandir dans la pratique et d’avoir une production mieux organisée, et plus intelligente.

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