Pour commencer, pourrais-tu te présenter et nous en dire un peu plus sur ton parcours artistique ?

Eh bien, moi, c'est Barthélémy Lanzini. Je suis artiste designer graphique. J'ai commencé par le design graphique en tant qu'étudiant en BTS et en licence, puis j'ai rapidement exploré la peinture. J'ai créé des toiles, des fresques, et j'ai rencontré d'autres artistes dans le domaine. Cela m'a vraiment plu, et je me suis lancé ainsi.

Quelles sont tes principales inspirations artistiques ? Des artistes ont-ils influencé ton parcours ?

J'ai de nombreuses inspirations, je vais en citer trois. Un artiste qui m'a beaucoup inspiré depuis mon enfance c’est Paul Cox. Il y a d'autres artistes qui explorent différents supports, notamment Jean Julien, que j'apprécie énormément en ce moment. La troisième est Christine Teixeira. J'apprécie beaucoup son approche, avec l'utilisation de gammes chromatiques diverses, c'est assez magique. Et en bonus, Henri Mathis, qui me fait vibrer depuis mon enfance.

Comment démarres-tu généralement un nouveau projet artistique ? Peux-tu décrire ton processus créatif ?

C'est assez simple. Je commence toujours par un petit croquis manuel, puis je le scanne et le travaille sur ordinateur avec des logiciels pour la mise en couleur et des mises en situation (mockup). Ensuite, je passe au support ou envoie le tout au client avec un dossier. C'est assez simple.

Comment ton approche artistique a-t-elle évolué au fil du temps ? Y a-t-il eu des moments ou des expériences clés qui ont influencé ton style ou ta vision artistique ?

Oui, cela a beaucoup évolué. Au début, je réalisais des visuels très abstraits, mais avec les commandes de clients, je me suis orienté vers un style plus figuratif. Ma pratique, mes dessins et mes visuels ont évolué grâce à ces expériences clés, notamment les projets avec des marques où je devais représenter des éléments spécifiques.

Quels sont les défis auxquels tu as été confronté en cherchant à diversifier tes techniques et médiums artistiques ?

Oui, comme je l'ai dit, le mot "défi" m'impressionne un peu. Je le vois plus comme un jeu, où je me demande comment je peux m'amuser avec un nouveau support, le décliner à ma façon, comment je vais pouvoir dessiner et peindre dessus, comment cela va réagir. Donc, oui, c'est plus la manière d'appréhender le support ou le projet qui est considérée comme un défi.

Dans ton travail, comment trouves-tu l'équilibre entre l'abstrait et le figuratif ? Y a-t-il une approche que tu privilégies ou qui te passionne particulièrement ?

Au départ, je faisais beaucoup d'abstrait, offrant une liberté sans signification précise. Puis, avec les commandes de clients, je me suis dirigé vers le figuratif pour tester mes capacités. J'aime parfois mêler les deux, jouer avec l'abstrait et le figuratif, créant des moments différents. Actuellement, je suis plus sur une approche figurative, mais les deux sont très liées dans mon travail.

Comment ta propre interprétation des formes que tu crées influence-t-elle le message que tu veux transmettre ?

C'est pareil. Cela dépend du projet. Ce que je veux transmettre, c'est le plaisir, le sentiment que je m'amuse vraiment à créer. Je veux que l'on ressente l'énergie et la couleur dans mes œuvres. Je travaille beaucoup avec des courbes et la multiplication de formes pour créer un sentiment de mouvement énergique.

Y a-t-il des expériences ou des techniques artistiques que tu envisages d'explorer davantage à l'avenir ?

Oui, j'aimerais travailler le bois. Ce support est très agréable à travailler, permettant de corriger rapidement les erreurs. J'aimerais aussi explorer la scénographie ou les installations urbaines pour appréhender l'espace différemment.

Comment envisages-tu l'évolution de ta pratique artistique dans les années à venir ?

C'est difficile à dire, mais j'envisage de diversifier les techniques, de me renouveler et de prendre toujours du plaisir dans ce que je fais.

Comment mesures-tu le succès ou l'impact de ton art ? Y a-t-il des retours spécifiques de ton public qui ont été marquants pour toi ?

Je ne mesure pas vraiment le succès ou l'impact. Je reste les pieds sur terre et essaie de donner le meilleur au quotidien. Il y a eu de bons retours ces dernières années, ce qui me motive à créer davantage. Les éléments marquants sont souvent liés aux collaborations, aux relations avec le client et à l'environnement dans lequel je travaille.

Est-ce que tu as un objectif que tu aimerais atteindre ?

Je n'ai pas vraiment d'objectif fixe. J'aime me laisser surprendre par de nouveaux projets et défis, que ce soit de ma part ou du client.  Demain je me réveille, je reçois un mail ou un coup de téléphone où on me dit  “Est ce que ça te dirait de faire telle ou telle chose?” et c'est ça qui me donne envie de continuer. Je me fais surprendre tous les jours par de nouveaux projets ou de nouvelles voies artistiques

Pourquoi as-tu accepté le management d'artistes proposé par Akka Studio ? As-tu des motivations et des attentes de ce management ?

J'ai accepté le management d'artistes d'Akka Studio parce qu'il y a un suivi créatif et administratif interne, ce qui décharge un poids et me permet de me concentrer sur la création. Je travaille avec l'équipe depuis un moment, et cela se passe bien. Je souhaite donc continuer avec eux pour l'épanouissement et les nouvelles opportunités de projets.